• Bwadjak

    Mot à consonance spéciale désigne les (vieilles) voitures, souvent des épaves, retapées, maquillées, surchargées de jeunes quelquefois pétaradantes et à la limite du mauvais goût, qui constituent l’une des originalités du carnaval martiniquais.

  • CHAR

    Chaque année des chars carnavalesques, dont les décors sont montés sur des camions apportent cette touche de création visuelle propre à tous les carnavals de qualité. Ils sont réalisés par des décorateurs et/ou artisans qui représentent un thème que les suiveurs à pied illustrent par leurs costumes. La plupart du temps ils sont sonorisés. Les stations de radio participent également très souvent au carnaval, en introduisant des chars uniquement sonorisés, parfois avec la présence d’un ou plusieurs artistes qui tiennent le micro, pour animer le groupe d’individus qui les suit.

  • DIABLE ROUGE

    Ces personnages alimentent le mythe des esprits malicieux qui hantent le quotidien des populations caraibes. Il est dit que ces mêmes esprits profitent du Carnaval pour prendre apparence humaine et profiter de la fête en compagnie des simples mortels… Les Diables Rouges aiment taquiner et s’amuser avec la foule. Habillé de satin rouge parsemé de morceaux de miroirs et la tête cachée par un masque surmonté de cornes, ce personnage central du carnaval se déplace en dansant avec force bruits de clochettes, en brandissant un trident coloré.

  • GROUPES A PIED

    Il y a des groupes costumés qui choisissent leur thème de costumes. Certains sortent régulièrement pour le Carnaval. Il y a aussi les orchestres de rue, composés d’une section de percussions, et parfois d’une section de cuivres, et toujours précédés d’un groupe de danseurs de taille variable. Le Carnaval se distingue par sa diversité, et permet de voir des groupes excentriques et de provocateurs sans thème costumés, dans la rue pour s’amuser et se défouler sans organisation particulière.

  • HOMMES D'ARGILES

    Dans beaucoup de rituels et de fêtes du monde, il y a des individus qui recouvrent leur corps de terre. La commune des Trois Iles en Martinique, berceau de la poterie artisanale constitue un spectacle vivant de qualité présenté pendant le Carnaval. Ils apparaissent dans des parades ou sur des podiums enduits de terre et s’arrêtant souvent pour offrir des tableaux scènés aux spectateurs. Ils s’appellent les « Hommes d’argile ».

  • KORALY ZIÉ LOLI

    Qui porte qui ? Tel pourrait être l’énigme de Caroline que l’on retrouve durant le Carnaval. Costume particulier composé d’une structure en trompe l’œil du déguisement représentant un homme avec pour objectif de donner l’impression qu’il est porté à califourchon par la femme. C’est un parfait exemple de la satire et de la dérision propre au carnaval puisqu’il s’agit de l’histoire vraie d’une pauvre fille pas trop gâtée par la nature qui avait tout de même réussi à se « caser ». Mais son époux, ivrogne invétéré, avait toujours du mal à retrouver le chemin de la maison les soirs de fête, à tel point que la pauvre femme devait aller à sa recherche et le ramenait le plus souvent en le portant sur le dos jusqu’au foyer.

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    NEG GWO SIWO

    : Enchaînés et enduits de mélasse de canne à sucre mélangée à la suie, ces personnages représentent une tranche de l’histoire des Caraïbes, la plus terrible : l’esclavage. Ils frayent un chemin au cortège du Carnaval dans la foule qui s’en écarte par peur de se salir en s’y collant.

  • TOULOULOU

    Les témoignages des anciens et les écrits nous rapportent que les Touloulous existaient en Martinique il y a plus d’un siècle. Cette tradition a été transférée de Saint-Pierre à la Guyane qui en a fait son porte drapeau du Carnaval de Cayenne. Ce sont des femmes qui lors de soirées précises sont masquées et entièrement couvertes, méconnaissables et viennent ingognito inviter les hommes à danser durant les fêtes de carnaval (avec suite aux bons vouloir de chacun…). De plus, les hommes ne sont pas censés refuser une invitation...

  • VAVAL

    Effigie principale du Carnaval, le Vaval domine de par sa taille (3 à 4 m) les autres participants dans le circuit des vidés. Il est le Roi de la fête !! Il préside le cortège du Carnaval. Tous les ans, il donne le ton aux festivités. Il ne cessera sa route que le Mercredi des Cendres. Ce même jour où sera prononcée son inhumation. Mort par le feu, le prochain vaval renaitra de ses cendres l’année suivante.

  • VIDÉ

    : C’est le nom donné aux parades carnavalesques aux Antilles Françaises et en Guyane. Regroupements ambulatoires de plusieurs entités avec orchestres de rue et leurs suiveurs, ou encore des groupes costumés, voire un simple groupe sans thème derrière un char musical. Cette marée humaine défile dans les rues en dansant et en chantant à tue-tête les refrains du Carnaval. Cette foule est accompagnée d’un cortège officiel du Carnaval et du public qui l’accompagne… Vidé du dimanche, Vidé-pyjamas...